Lorsque Luigi a proposé à Adélaïde de le suivre en Italie pour retrouver la vieille maison de son enfance, c’est à la fois un voyage dans les souvenirs et une amitié rédemptrice qu’il lui a offert. Au bout du bout du chemin il y a les incroyables rencontres et autour de soi des destins qui se croisent. Comme dirait Luigi, les pépites de l’existence. Quand une nuit de tramontane, bercé par le chant des sélages, plante sacrée, il a quitté ses délicieuses amies et son cher petit-fils, c’était le secret de la vie qu’il leur avait transmis. On aurait tous du plaisir et la chance d’y trouver une certaine forme de sagesse à rencontrer un vieux monsieur comme Luigi. J’ai beaucoup pleuré lors de son départ. Mais je me suis promis qu’on le retrouverait dans un prochain livre. Che dolci ricordi !

Née à Brioude (Haute-Loire) en 1949, Françoise Givers a trouvé dans l’écriture de quoi profiter de sa retraite après une carrière dans l’enseignement. Intimement persuadée que nos existences sont largement dépendantes de notre environnement, elle nous présente des personnages qui participent d’une manière ou d’une autre aux différentes questions qui affectent notre société. Mais au-dessus de tout, l’être humain, la vie ! Le Chant des Sélages est son troisième roman.